La compagnie aérienne Etihad Airways a décidé le lancement d’une campagne de plus de 30 vols de tests, destinés à l’évaluation des procédures qu’elle a mise en place pour réduire ses émissions en CO2. Parmi ces vols, vingt vont être réalisés en partenariat avec la compagnie Satavia. Le but de cette collaboration étant de mettre à l’épreuve les technologies anti-trainées de condensation, mises en place par la firme.
Eco-pilotage
Etihad Airways a définitivement pris un virage écologique. En effet, la compagnie tente par tous les moyens de réduire ses émissions de carbone, notamment en optimisant les trajectoires de vols de ses avions, le démarrage de moteur, la montée et la descente, etc.
Mais la diminution des traînées comprenant une quantité incroyable de CO2 reste la préoccupation principale d’Etihad Airways. Adam Durant, le PDG de SATAVIA affirme à ce propos : « Notre compréhension des traînées repose sur des décennies de science atmosphérique, qui peuvent désormais être combinées à une modélisation informatique de haute performance pour identifier les zones de formation de traînées et optimiser les plans de vol pour la prévention. Suite à ces tests, nous travaillerons avec Etihad pour quantifier les avantages climatiques de la prévention des traînées de condensation vol par vol ».
-50% de CO2 en moins à partir de 2035
En janvier 2019, Etihad Airways avait déjà confirmé son intention de réduire à néant ses émissions de carbone à l’horizon 2050. A cet effet, la firme a mis en place une initiative consacrée à la durabilité de l’aviation. Une initiative qu’elle a appuyée par des programmes novateurs comme Greenliner ou Sustainable50. Ces derniers ont été réalisés en partenariat avec de grands noms de l’aviation civile comme Boeing ou Airbus, et qui eux-aussi ont entamé des démarches écologiques comparables à celles d’Etihad.
De telles démarches sont le résultat d’un besoin criant de répondre aux enjeux écologiques de notre planète, mais aussi des préconisations faites par des experts internationaux de l’aviation comme Bertrand Vilmer (qui a écrit ici un très bon article sur l’impact de la guerre en ukraine), et qui ont compris que le transport aérien pouvait devenir moins polluant.